samedi, juin 17, 2006

Concert.

Ce vendredi 23 juin, à Liège, au Ste Maxims blues - c'est un peu plus loin que le vaudrée, dans la rue St Gilles - se déroulera un événement ( presque ) hors du commun.
Comme le titre l'indique, il s'agit bel et bien d'un concert ! "Mais de quel groupe?" me direz vous. Dans un premier temps, je vous corrigerai car il ne convient pas d'employer le singulier, en effet, deux groupes seront présents, et naturellement, joueront ce soir là. "Mais quels groupes?" insisterez vous ! Eh bien, il s'agit des groupes N.E.A.T et Myosis.
N.E.A.T. est une bande de six musiciens jouant une musique pop teintée ci et là par le jazz, ce qui donne un résultat assez sympathique dans l'ensemble, un peu bluesy aussi quelques fois.
Bref, pour les amateurs de musique plus calme, plus douce, et entrainante, mais aussi relevant parfois d'une certaine mélancolie.
Myosis, est mon groupe, et je ne vais pas nous jetter des fleurs, comme je viens de le faire - mais sincèrement - pour les sympathiques N.E.A.T. En bref, Myosis est plus axé Rock'n'Roll comme nos voisins anglais aiment à jouer, bien wokywol donc, comme ils disent !

En résumé :

CONCERT THE N.E.A.T + MYOSIS
AU STE MAXIMS BLUES A LIEGE RUE ST GILLES
C'EST A 20H30 ET 3€ EST LE PRIX DE L'ENTREE.

Venez nombreux !

L'été revient...

Qui n'a pas remarqué ce ciel bleu, cette châleur lourde et presque tangible, ces orages pesants, le chant des oiseaux, les arbres paresseux qui se meuvent doucement au gré du faible vent qui tente mollement de nous rafraichir par un souffle irrégulier, comparable à celui d'un moribond - comme si les saisons précèdentes venaient mourir doucement sous l'effet du dieu Râ ?

C'est cette saison qui nous annonce le repos, parfois bien mérité, parfois arraché à coup de paresse pourrie gâtée. La vie semble revêtir un autre habit lors de ces deux mois chauds et éblouissants, comme un bref arrêt du cour stressant et quotidien des choses. Cette rupture dans l'habitude, à grande série de sorties en tout genre se voit finalement revenir à l'état clos qui régit les dix autres mois de l'année. L'ennui morne de l'été se fait alors sentir. Brève mélancolie car on aimerait cependant que cette saison ne s'arrête pas, à la manière de ces enfants qui pleurent la rentrée des classes prochaines, deux semaines avant le premier septembre, date que tant d'entre eux imagine avec terreur, ou n'imagine pas du tout. C'est un peu notre part d'enfance qui semble revenir en été, on ne pense plus qu'à l'amusement, qu'aux amis, et moi aux concerts à venir.
Viennent aussi les interminables soirées passées sur la terrasse, autour d'un verre - ou dix, ou quinze... - à discuter avec des amis. Boire encore un verre, tenir jusqu'au petit matin, faire les so-sots, les tartampions, les zigues ( comme le dirait Arnie), ou que sais-je encore...
Les nuits chaudes et collantes, les insomnies, les journées de mollesse et d'oisivité, les fêtes, la musiques, les concerts, les festivals, qu'ils viennent tous autant qu'ils sont, je les attends !

Bon été à vous tous. Laissons les soucis des études ou du boulot dans un coin !

Autoroute, la nuit. ( the Doves - Last Broadcast )

Il est de ces longs voyages de retour, en voiture sur l'autoroute qui restent gravé dans ma mémoire. Au cour de ceux-ci, la radio diffuse un air qui semble avoir été écrit pour ce genre de situation.
Les phares éclairent la route anthracite qui se dessine péniblement au loin, les lampadaires ponctuent le chemin, le vrombissement invariable du moteur qui se laisse oublier au profit de la chanson. Le crâne collé contre la vitre, ouverte d'un cran, la bouche ouverte, les yeux mi-clos, je me laisse bercer doucement par cette musique, que vous êtes maintenant en train d'écouter - ou toutes autres chansons du même genre, mélancoliques, désinvoltes, douce, presque des musiques de fond. Ces chansons, rarement je les écoutes, pas tant que je n'y prete pas d'attention bien au contraire, je me laisse bercer, je les vis. Ces chansons d'autoroute la nuit.
( voir aussi la chanson "there's a light that never goes out de morrissey).


lundi, juin 05, 2006

I went down & see the face...


Déjà le soir tombait. La lumière orange du soleil tombant éclairait encore,
mais avec parcimonie ce soir de juillet. J'étais dans le bus de la ligne 53 qui me menait directement à mon appartement. Tendre et chaud appartement ou j'avais passé des heures à rechercher son visage la nuit dernière.
Dans un état somnolant, je regardais par la vitre du bus, comme à mon habitude.
Les gens qui passent me semblent autant de héros d'autant de films. Le cinéma perpétuel de ce petit coin du grand ouest londonien. Une vieille dame au chapeau violet promenait son chien le long du trottoir qui longe l'immense parc proche de Buckingham. Elle semblait triste, mais agissait machinalement. Elle devait probablement faire ce geste tous les soirs, à la même heure, soumise à l'instinct naturel d'un chien ingrat. D'une machin à engloutir et se vider. Une machine,
néanmois pleine d'affection, là peut-être seulement pour combler sa solitude. Ou peut-être
vit-elle heureuse avec son mari qui ne l'a jamais quittée depuis cinquante ans. Mais qu'est
ce qui expliquerait la tristesse de ce regard vide que j'ai aperçu furtivement.
Un homme, un grand escogriffe, à la mine plutôt heureuse, traversa à tout allure la rue et
bloque un instant notre bus. Un homme inconscient, la trentaine, cheveux longs, grand, mince,
plutôt maigre meme. Il semblait oublier tout le reste, plus rien ne comptait. Je ne pu m'empêcher de reprendre ce sourire que j'avais la première fois que j'ai vu Marion. Nous nous étions croisés un même soir de juillet, dans le square près de ce qui allait être notre futur appartement. Elle avait une robe toute en légèreté, qui lui allait si bien. Des couleurs me revenaient encore en tête, bleu, rouge, vert. Le chant des derniers oiseaux de la journée. Cet homme avait au moins le mérite de m'avoir rendu le sourire. Il semblait amoureux.

Quelque minute plus tard, le bus s'arrete et me dépose à trentes mètres de ma résidence.
Chargée encore des souvenirs de mon ancienne vie. Il est peut-être temps de déménager pensai-je. Londres semblait m'avoir apporté tout ce que je pouvais attendre d'elle. Des soirées branchées aux endroits typiques, oú seuls les vrais londonniens vont flanner.
Voici que maintenant, je me surprend à arpenter les quartiers touristiques, peut-être à la recherche de nouveau. A la recherche des sensations qui m'ont subjugué à mon débarquement presque violent dans cette ville. Il va encore falloir auditionner ce jeune saxophoniste avec les membres du quartet, manger, dormir, se relever, tout recommencer. Je suis las, et tout m'ennuie.

dimanche, juin 04, 2006

Ta MUSIKA

voici un bon vieux morceau d'un bon vieux groupe, trop peu connu à mon gout !

VAN DER GRAAF GENERATOR;

la musique parle d'elle même.