In limbo...nostaligue qd tu nous tiens
Un live de radiohead... je me sens tourner, me faire emporter par cette musique envoutante, tant de complexités dans un morceau si rond. La forme ronde est la plus complexe, mais la plus basique, qu'est ce qui tourne? qu'est ce qui bouge? la musique ? ma tête... Un zoom sur une guitare, le son est comparé au réel, à la guitare qui crache sa magie emportante et tournante, ce vent liquide qui secoue thom, cette façon si vivante d'exister dans sa musique... Je n'attends plus qu'une chose, le soir de Werchter, ou ce que je recevais à travers cet écran sera transposé devant moi... le vent, le froid du soir, les gens, les cris, la musique ! RADIOHEAD...
Puis une fois terminé, la petite nostalgie grandissante va m'envahir, moi nostalgique, il y a 5 minutes ils étaient là... je les ai vu, je me souviendrai d'eux, ils m'auront aperçu, mais qu'est ce qu'ils en ont à foutre !!! ( ... vulgaire ... ) . C'est la même nostalgie qu'on a après avoir fait un concert... voilà, on l'a fait... on est content, on en redemande... mais on ne sait pas quand ça va se refaire, quand on va rejouer... Je sais pas quand je pourrai revoir radiohead, pas même si j'aurai la chance de le faire... mais au moins je les aurais vu, d'accord, on pourrait prendre ça pr de l'idolatrie débile, c'est peut être le cas vu de l'extérieur, mais subjectivement, je pense que c'est plutot de l'admiration et puis ce qui manque le plus, ce qui fait cette nostalgie c'est le bon moment qu'on a passé qui peut etre ne se présentera plus, et meme s'il se représentait, est ce qu'il serait aussi bien que le premier... De ttes façons, j'aime bien me rappeller ce genre de truc quand ça va pas.. comme en ce moment... enfin ça va passer... espérons...
Un acte irréparable, une auto destruction, dans les entrailles se déchirent les tissus... dans le coeur se déchire le passé, la substance se libère, le sang par la bouche coule, les restes se déjectent sur le papier, un message... une douleur cachée derrière des lettres, un bout de papier enchanté, sacrifié, scarifié de lettres mornes et tristes ... ça aurait pu être la fin, la métamorphose de Kafka n'en est pas si loin, rien ne sera plus pareil... rien n'aurait été le même... Comment peut on vivre caché, dans un silence mortuaire... comment le noir peut il masquer tant de blancheur, la phase grise nous arrive à tous, tout le monde y pense... certains n'osent pas se l'avouer... après tout... rien n'est si triste...ou plutôt, tout est triste, rares sont les choses qui ne le sont pas quand on peut les vivres, autant en profiter, sinon on arrive plus à rien... profitons de ce qui se présente à nous comme si s'était la dernière chose... parfois on va mal... mais on sait que ça ne va pas durer... on espère un jour meilleur...parfois non .
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